Elle en Sens

La-respiration-du-cycle-menstruel

Les difficultés respiratoires du cycle ?

La respiration du cycle

Les irrégularités de la phase folliculaire

Une respiration rapide

Un manque de souffle

Les irrégularités de la phase lutéale

Lorsque le cycle s’essouffle

l’apnée du cycle

L’hyper ventilation : les cycles monophasiques

A travers sa respiration le cycle menstruel exprime la fertilité cyclique ainsi que sa santé.
Chaque personne possède son propre rythme qui est amené à se modifier en fonction des périodes et des événements de la vie, mais qu’est-ce qui est irrégulier ?

La respiration du cycle

De la fin des menstruations à l’ovulation, le cycle prend son inspiration, il s’expanse comme si une bulle de protection augmentait autour de toi, pour atteindre son apogée à l’ovulation.

L’ovule libéré, le cycle entame l’expiration jusqu’aux menstruations. Dans cette période la bulle va alors petit à petit diminuer faisant apparaître la vulnérabilité, bien connue en période pré-menstruelle. 

Un cycle est considéré médicalement « normal » s’il est entre 23 et 35 jours. Il est rare que plusieurs cycles consécutifs aient la même durée.
Le mythe du cycle de 28 jours, n’est qu’une référence théorique pris comme exemple. Il n’est pas un objectif a atteindre ni une normalité.
Selon l’étude Franck-Herrmann P (2006) 28 Tage sind nicht die Regel. Arztliche Praxis Gynäkologie 5:30-32, seulement 13% des cycles sur 35 000 (environ 1600 femmes) étaient de 28 jours. La moitié de ces cycles se situait entre 26 et 29 jours, alors que la longueur de l’autre moitié était plus hétérogène. Sur un an, 58% voient leur cycle varier de 8 jours et plus.

Qu'est ce qu'une difficulté respiratoire ou irrégularité ?

cycle-menstruel

On ne peut parler d’irrégularité que lorsque l’on connaît son cycle, qu’il a été observé avec la méthode symptothermique.
L’observation de la température et de la glaire cervicale permet de détecter l’ovulation.
Ainsi la période 
fertile pré-ovulatoire et la période infertile post-ovulatoire sont déterminées à partir des observations quotidiennes de ces indices. 
Cette observation permet d’avoir une vision sur notre santé globale.
Dans l’article « Les hormones du cycle menstruel« , je t’ai parlé des œstrogènes, actrices de la phase folliculaire et de la progestérone qui domine dans la phase lutéale.
En observant le cycle on peut constater la durée de la phase folliculaire et de la phase lutéale, permettant ainsi de savoir laquelle de ces 2 phases est perturbée.

Les irrégularités de la phase folliculaire

La phase folliculaire (de la fin des menstruations à l’ovulation) est la plus variable. Pendant cette phase les températures sont basses. Comme expliqué dans « Les hormones du cycle menstruel« , la production des œstrogènes dépend de l’hypophyse qui est sensible à ton état émotionnel donc aux changements et surtout au stress.
Ces facteurs vont alors modifier le moment de l’ovulation.

Une respiration rapide : une phase folliculaire courte

Dans les cycles courts l’ovulation se produit plus tôt que d’habitude, parfois avant le 10e jour.
Si lors de cette phase, un changement dans ton quotidien survient, tel que voyage, décalage horaire, examens, stress, événements familiaux (mariage, décès …), perturbation du sommeil … cela pourra avoir un impact sur le moment de l’ovulation.
Seule une observation des températures et un relevé de ces changements pourront t’indiquer l’influence marquante sur ton cycle.

Un manque de souffle : une phase folliculaire longue

Dans les cycles longs l’ovulation aura lieu plus tard. Le message de la FSH (hormone folliculo-stimulante) de l’hypophyse à l’ovaire peut mettre du temps, entraînant un retard dans la maturation de l’ovule. Le cerveau et le corps mettent leur énergie à se protéger contre le facteur stress au lieu de s’occuper de l’ovulation.

Représentation des phases du cycle

hormone-naturelle

Les irrégularités de la phase lutéale

Une fois l’ovulation passée, le follicule se transforme en corps jaune. Ce dernier produit de la progestérone et est responsable de la montée de température.
La phase lutéale est la plus stable du cycle. Elle est déterminée par le nombre de jours de température haute. Elle dure entre 10 à 16 jours. Sa variation est due aussi aux facteurs stress qui impacte la production de progestérone.

Lorsque le cycle s’essouffle : une phase lutéale courte

Une phase lutéale est considérée comme courte ou raccourcie lorsque les températures redescendent après seulement 10 jours, suivie des menstruations.
Ce temps n’est pas suffisant pour permettre à la progestérone de vasculariser l’endomètre et de permettre au fœtus de s’implanter à l’intérieur pour grandir.
Si le désir d’enfant se fait attendre et qu’une phase lutéale courte est constatée, cela peut expliquer les difficultés rencontrées.

L'apnée du cycle : une phase lutéale longue

A l’opposé lorsque les températures de cette phase restent hautes plus de 18 jours, il y a de fortes chances qu’une fécondation ait eu lieu.

Avec la symptothermie il est même possible de calculer la date présumée de l’accouchement.

L'hyper ventilation : les cycles monophasiques

Un cycle est monophasique lorsqu’il n’y a pas de plateau bas de température ni de plateau haut.  Les 2 phases : folliculaire et lutéale ne se distinguent pas.

Il n’y a donc pas d’ovulation entre deux menstruations.
Le corps ne produit pas assez de progestérone pour produire une montée de température.
Sans montée de température = pas d’ovulation : ainsi les saignements seront qualifiés de « saignements intermenstruels« .
Même s’il n’y a pas eu d’ovulation, l’endomètre s’était préparé et donc développé en vue d’une potentielle fécondation. Alors que le corps fait des tentatives d’ovulation, l’endomètre ne peut pas se développer ad vitam aeternam, à un moment il a besoin de s’évacuer afin de se re-préparer pour la prochaine ovulation.
La fertilité continue jusqu’à la prochaine montée de température avérée.

Pour conclure on gardera en tête que les difficultés respiratoires (les cycles courts, longs et monophasiques) surviennent lors de la puberté, après une grossesse, pendant l’allaitement, en post-pilule et en pré-ménopause.
Les variations du cycle menstruel peuvent être aussi dues aux régimes et l’hygiène alimentaires, troubles de l’alimentation, maladies (syndrome des ovaires poli-kystiques, endométriose, IST…), la pratique sportive intense…

"La seule régularité du cycle est son irrégularité"

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Comment se passe ton cycle ?

As-tu constaté des irrégularités ?

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